Débats participatifs Yvelines

Publié le par Martine

Synthèse des débats qui se sont tenus dans les Yvelines

Samedi dernier à Trappes, devant prés de 300 militants, s’est tenue la réunion de synthèse des débats participatifs. Patrick  Malivet, Premier secrétaire fédéral ouvre la réunion en rappelant que cette réunion avait pour but de rapporter l’essentiel de la soixantaine de débats participatifs qui se sont déroulés dans les Yvelines. Cette réunion se déroulait en présence de Pierre Moscovici (ancien ministre des Affaires européennes), Catherine Tasca (ancienne ministre de la Culture et sénatrice) et Jean-Paul Huchon (Président de la Région Île-de-France). Catherine Tasca a insisté sur la mobilisation des militants autour de la candidate socialiste, S. Royal, élue après une confrontation démocratique interne, la contribution apportée par des débats participatifs, riches et en adéquation avec les attentes du pays, ainsi que le début d’un rassemblement à gauche avec la présence des partenaires du MRC et du PRG. Elle a également rappelé la nécessité pour les militants de prendre du recul et de ne pas perdre confiance face aux fluctuations médiatiques.

Pierre Moscovici à quant à lui souligné une réalité de terrain : la mobilisation de la gauche derrière Ségolène Royal. « La confiance est de mise : la candidate sait où elle va, a son rythme propre alors que son adversaire de droite est parti trop vite. La restitution finale des débats participatifs, le 11 février, ouvrira une nouvelle phase. Ségolène Royal veut la France de la solidarité et refuse la France que propose N. Sarkozy : chacun doit avoir la chance de construire son destin ».  Même si elle y apportera sa touche personnelle, le projet de Ségolène Royal sera grandement inspiré du projet socialiste avec des fondamentaux : l’éducation pour émancipation, priorité des socialistes ; le travail avec le refus d’une segmentation et la revendication d’un seul contrat de travail ; la sécurité, une co-production qui amène à manier la sanction et la prévention (et pas uniquement la première) et à associer tous les acteurs ; la justice sociale, qui ne passe pas par une critique de l’euro mais par l’augmentation du SMIC, la négociation sociale, la redistribution fiscale, la création d’un grand service public de l’énergie ; la place de la France dans l’Europe et dans le monde avec un changement de la politique africaine, la création d’une organisation des nations unies de l’environnement et la présence de la question européenne (mise en avant d’une politique de croissance et d’innovation). 

Pour terminer, il affirme la nécessité de politiser le débat entre la droite et la gauche.  «  N. Sarkozy est le candidat de la France rentière, qui accumule alors que la gauche défend les travailleurs ».  

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