Débats participatifs Yvelines

Publié le par Martine

Sartrouville, débat départemental : La Vie chère

 

 

 

Personnalités invitées : Patrick Malivet, Premier secrétaire fédéral des Yvelines, Michèle Vitrac-Pouzoulet, présidente du comite de soutien Ségolène Royal 5° circonscription, Patrick Abisseror président comité de soutien 6°circonscription des Yvelines.

 

Après introduction rapide par Michèle Vitrac-Pouzoulet et Patrick Malivet, les participants se sont montrés très demandeurs de prise de parole et le débat fut très vivant. Après avoir abordé divers aspects de la vie chère, le débat est devenu plus militant, de nombreux participants critiquant les médias et Sarkozy et affirmant leur ancrage à gauche, voire à l’extrême-gauche, ceci les amenant à se regrouper derrière Ségolène. 

 

Articulation de l’introduction de Patrick Malivet :- Discrimination par prix du logement. Pas seulement Paris. Exemple Saint Malo. - Logements sociaux dans villes à gauche plutôt qu’à droite. - Coût de l’énergie : de plus en plus dur pour se chauffer. - Endettement des ménages.

 

Paroles des participants :

 

- Sur le logement cher : Plus on s’éloigne des villes pour trouver un logement moins chers, plus c’est cher de s’y transporter. Logement, loi SRU : rappel du dialogue « Petits hommes verts monsieur Sarkozy », de Paul Picard maire de Mantes. Imposer un plafond maintenant les loyers en dessous de 20% des revenus.

 

Lancement des prêts sur cinquante ans pour l’immobilier, autre scandale, car endettement sur du long terme, les ménages ne remboursant que de l’intérêt durant plus de dix ou quinze ans, d’ou un surcoût énorme. => Taux (réels) élevés des crédits en fonction du risque : plus on est pauvre plus on représente du risque et donc plus on paye

 

- Endettement : Le problème de l’endettement est général : endettement de l’état, endettement des particuliers. Est-il possible de l’éviter ? Sans doute pas complètement mais il faut le limiter. On entraîne les gens à se surendetter. Piège. C’est très rentable pour les banques et de nombreuses tentations sont offertes. Attention a éviter dérive américaine sur crédit trop facile qui amène les ménages à la banqueroute. Le crédit est un faux ami. Imposer petits crédits à la consommation à taux zéro. La vie chère c’est aussi un changement de référent qui nous induit à se créer des besoins nouveaux. Arrêter folie consommatrice, changer ses besoins pour revenir aux fondamentaux.  Mais logement et énergie sont  des incontournables. Viser une baisse des prix réels. Responsabilité du consommateur : chercher le moins cher peut aboutir à appauvrissement producteurs et donc à vie plus chère. Et ce qu’on paie moins cher est toujours rentable pour quelqu’un au détriment des autres.

 

Evaluation coût de la vie et baisse des prix :

 

Faire indice du coût de la vie qui prenne en compte charges imposées réelles. Problème nouvel indice de coût de la vie : il faut une traduction opérationnelle, car impacte sur ajustement SMIC.

 

Fiscalité via TVA et autres taxes cause de vie chère sur produits de première nécessité. La TVA est trop chère et injuste sur produits nécessaires. Baisse des prix pas possible ? Exemple énergie, pas possible ? Mais bénéfices colossaux sur le prix de l’énergie par compagnies pétrolières et taxes trop élevées.

 

Fuite en avant de la déréglementation due à l’Europe qui peut amener à  un renchérissement des services, des ressources telles que l’eau  et de l’énergie. Rapport évident à l’Europe du oui et du non. Nécessite de revoir les buts de l’Europe et de stopper la dérégulation imposée par idéologie néolibérale.

 

Hausse du pouvoir d’achat et travail : la valeur travail de Sarkozy : Idéal Sarkozien « lutte de tous contre tous ». Déréglementation des rapports sociaux. Travailler plus pour gagner plus, est une arnaque. Qui décide de faire des heures supplémentaires ? : le patron, pas l’employé. Pas de partage du travail… Et perdre sa vie pour la gagner. La vie est pas faite pour travailler mais pour être heureux. De toutes façons le MEDEF ne veut même plus de notion de plafond horaire, donc plus d’heures sup… ! Régression au dix-neuvième siècle. Valeur travail = escroquerie : c’est une activité pas une valeur !

 

Réorienter l’économie vers produits haute technologie et recherche est illusoire pour se défendre de la mondialisation : comment se battre sur le long terme contre les indiens et les chinois qui sont aussi leaders intellectuels. Il faut abandonner notion de compétition, nous ne devons nous battre contre personne mais amener développement harmonieux des rapports commerciaux mondiaux.

 

Le progrès n’est pas un truc en soi. Attention, le culte de la performance et de l’efficacité peut aussi déboucher sur des solution inhumaines, exemple : camps de la mort hitlériens.

 

Fiscalité : L’impôt sur le capital est une solution pour réduite la vie chère. .

 

Ne plus parler d’impôts : contribution selon moyen : devrait être progressif, et toucher tout le monde. Mais peut-on faire machine arrière ? C’est la droite qui fait machine arrière dès qu’on parle solidarité. Montrer que libéralisme est une impasse. L’ISF tape trop bas avec la hausse de l’immobilier. Attention : on ne peut réviser l’imposition sans faire un audit de l’état pour connaître ce qu’on veut faire et en quoi on dépense.

 

Considérations sur la méthodologie de campagne : Ségolène devrait faire présenter les propositions de son programme par des gens vrais ! Défendre les débats participatifs. Les continuer durant la seconde phase de campagne. Un bon moyen de présenter le programme via débat semi-participatifs.

 

Quels sont les réponses ou les nouvelles idées qui permettent de répondre aux questions posées par le débat : 

 

Logement : imposer plafond de 20% des revenus pour loyers ; imposer respect et renforcement loi SRU. Crédit et consommation : Proposer de petits crédits a taux zéro pour les plus démunis ; Lutter contre le surendettement en pénalisant les organismes prêteurs qui exploitent la naïveté des consommateurs. Lutter contre dérives consuméristes. Lutte contre libéralisme sauvage : Développer au niveau de l’Europe et de l’OMC une vision harmonieuse des échanges non plus basées sur compétition frénétique. Détourner l’Europe de son idéologie néolibérale. Lutter contre les dérégulations des services et des rapports humains. Fiscalité : Audit général des dépenses de l’état et de ses besoins avant toute réforme de l’impôt. Déplacer l’impôt du travail et de la consommation vers le capital. Aller vers un impôt (unique ?) progressif (et non proportionnel) qui soit juste. Remonter le minimum imposable de l’ISF sur logement principal pour ne pas taxer des gens modestes du fait de la spéculation immobilière.

 

Quelles sont les recommandations  que vous pouvez proposer en complément des réponses formulées : 

 

 Les participants étaient très marqués a gauche. Ils ont exprimé un faim très grande de futurs débats. Les intervenants on décidé de continuer la seconde phase de campagne de cette manière en présentant les propositions de Ségolène dans le cadre de débats participatifs un peu plus dirigés.

 

 

 

Meulan-Hardricourt : L’Education

 

 

 

Le débat a réuni une quarantaine de personnes autour du thème de l’école. Le public, était constitué d’enseignants du secondaire et du primaire, d’élus, de parents d’élèves, chefs d’établissements et de personnes n’étant pas particulièrement en « contact » avec l’école (retraités, parents d’enfants d’âge non scolaire…)

 

Ce débat a également réuni des militants, des sympathisants, des « opposants » et des personnes de sensibilité politique non identifiée. Sur la forme, ce débat c’est déroulé en deux parties :

 

1ère partie : Chacun était invité à faire part des sujets qu’il souhaitait voir abordés lors de ce débat. Le principe consistait à énoncer son sujet sans pour autant lancer la conversation et sans que personne ne réagisse à la proposition afin de balayer le plus largement possible la question de l’école..

 

Ont été ainsi recueillis 38 sujets de préoccupation.

 

Il a été décidé d’inscrire l’ensemble de ces sujets sans se soucier des possibles recoupements

 

2ème partie : le débat : Bien sur l’ensemble des sujets n’a pas put être abordé. Néanmoins, un large balayage des thèmes à put être fait compte tenu des nombreux recoupements possibles entre les différents sujets présentés.

 

1- Réduction des effectifs dans les classes :

 

La réduction des effectifs dans les classes devrait pouvoir permettre une attention plus grande des enseignants à chacun des élèves.

 

Quels sont les enjeux derrière une telle baisse ?

 

-Constat est fait d’un retour des « anciennes méthodes » non actives, or pour apprendre il faut être actif. En effet, plus on augmente les effectifs, plus la pédagogie s’adapte au nombre d’élèves.

 

- La baisse des effectifs ne peut être positive qu’avec des postes adaptés et des moyens chiffrés : nombre de créations de postes nécessaires, qualification des personnels indispensable, non substitution de personnels non-enseignants, formation adaptée à la pérennisation des enseignants dans les établissements (éviter le turn-over).

 

Propositions :

 

- Formation des enseignants qui se plaignent de ne pas avoir le temps de communiquer avec les élèves ;

 

- Organisation de travail en équipe des enseignants (modèle allemand) qui ainsi peuvent s’occuper de plusieurs classes de même niveau.

 

- Affectation des moyens réfléchie : création de véritables profils de poste. Certains postes peuvent être occupés par des personnels non enseignants

 

Conclusion : Oui à une réduction des effectifs mais avec la nécessité de revoir les méthodes : pas de méthode « miracle » mais un mixage des méthodes

 

Propositions : Mettre l’accent sur la recherche et l’expérimentation : faire confiance aux didacticiens et ne plus se contenter de la bonne parole du ministère. Revoir la formation en particulier des professeurs des écoles (IUFM) : trop de bachotage et aucune autonomie de l’enseignant sur ses choix pédagogiques. Créer une véritable formation professionnelle de l’enseignant tout au long de sa carrière.

 

Exemple concret : l’apprentissage des langues : que veut-on ?

 

- L’apprentissage d’une langue étrangère à l’école élémentaire doit-il être envisagé comme celui d’une autre matière ou au contraire le but n’est-il pas de faire « baigner » l’élève dans une langue rattachée à une culture (musique, cinéma…), de savoir communiquer voire de se « débrouiller » lors de rencontres avec d’autres nationalités.

 

- Que penser du décalage entre les ordres du ministère et la réalité du terrain (pas de Maître capable d’enseigner cette matière) ? Idem pour l’enseignement de l’informatique.

 

- Doit-il y avoir une hiérarchisation des langues et ne peut-on pas valoriser les langues parlées dans les banlieues ? Il y a déjà beaucoup d’enfants bilingues dans les quartiers dits sensibles. La question est de savoir si ils parlent les « bonnes langues ».

 

Pourquoi la place de l’apprentissage des langues est-elle différente en France de nos voisins européens ? A niveau ou âge égal, les élèves français parlent moins bien que nos voisins malgré les enjeux d’employabilité créés par l’élargissement européen.

 

Conclusion : Soit on annonce, on met les moyens et on fait, soit on n’annonce pas et on ne fait pas. Etre vigilant sur les effets pervers de la décentralisation sur l’éducation nationale. Revoir les méthodes ne peut se faire sans définir au préalable les missions de l’école.

 

2- Les missions de l’école

 

Constats  et propositions : Apprendre à vivre ensemble et insister sur la place de la personne (et non de l’individu). Créer un lieu d’apprentissage et de transmission des savoirs qui dépassent l’enseignement de matières : savoir-être, savoir-vivre, discipline…Développer les facultés d’adaptation et de discernement : aider à la structuration intellectuelle de l’élève et à l’élaboration de son ouverture d’esprit et de son sens critique. Etre le reflet de la société tout en prônant des valeurs que la société n’exprime pas forcément de façon évidente (exemple : la solidarité…) ; garantir une égalité de l’enseignement et résister à une école de la société bourgeoise. Mais attention, on ne peut pas faire faire à l’école ce que les gens ne sont pas capables de faire chez eux.

 

Conclusion : Réussir ces missions ne peut passer que par un programme et une culture commune. Il est évident que l’accroissement des connaissances auquel le monde est confronté passera par un alourdissement des programmes. Les élèves et les enseignants devront-ils en passer par des semaines de 70 heures ?

 

Les contraintes économiques et l’employabilité créeront des tensions entre la nécessité de produire une main d’œuvre spécialisée et le droit pour tous à la culture générale.

 

Il est nécessaire de recréer du lien entre les matières et leur finalité : Approche sociologique des matières : partir de l’actualité et l’expliquer par l’histoire, la géographie, la littérature…Respect et valorisation des différentes intelligences et du ressenti de l’élève : pratiques artistiques, manuelles…Créer des modules communs entre le lycée général et le lycée professionnel et généraliser un enseignement professionnel y compris dans le cadre des lycées classiques. Mettre en place une véritable liberté pédagogique.

 

 

 

Marly-le-Roi : La  Vie chère

 

 

 

Personnalités invitées : présentation par Loïc wolber et Michel Mouton, secrétaire de section. Présentation de diapositives et discussion très vivante en réaction. Plusieurs sections de débat conduit par Michel Mouton.

 

Evolution des prix : Le pouvoir d’achat depuis 1990 a chuté de 17% pour les retraités d’après l’union française des retraités. Aucun écho de l’action des retraités de la part des pouvoirs publics. L’indice INSEE ne reflète pas la réalité du coût de la vie quotidienne.

 

Chômage, descendeur social et relance : La dette handicape le futur des jeunes. Il faut cependant investir pour relancer la machine économique. Comment faire sans aggraver la dette. Réduction des coûts de l’état : proposition de Sarkozy de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, nécessite qu’il précise les corps concernés. 35 heures : l’état n’a pas donné le bon exemple avec l’hôpital et son imprévoyance à former les infirmières nécessaires. L’état n’a pas non plus anticipé sur les besoins en matière de petite enfance et personnes âgées. Dans le système santé on est en train de créer un accès à plusieurs vitesses semblable aux USA pénalisant pour les plus pauvres. Les mutuelles complémentaires sont de plus en plus onéreuses pour les retraites et les chômeurs. Risque de voir s’installer une indexation sur le risque inverse de l’esprit de solidarité.

 

Fiscalité : La CSG à l’inverse de l’IRPP pénalise les bas revenus. Idem pour la TVA.

 

Quelles sont les réponses ou les nouvelles idées qui permettent de répondre aux questions posées par le débat : 

 

Evolution des prix : Faire un indice du coût de la vie correspondant à la réalité des différents types de ménages. Expliquer de manière transparente la construction de l’indice

 

Chômage, éducation et relance économique : L’état doit envisager la création d’une agence de grands travaux. L’état devrait réduire son train de vie et donner l’exemple par une meilleure utilisation de l’argent, mais sans remettre en cause la qualité des services publics. Recruter des fonctionnaires pour améliorer la qualité des services publics (par exemple éducation, social). Revaloriser les métiers manuels. Ne pas en faire un résultat de l’échec scolaire. Proposer des salaires décents et attractifs pour de tels métiers. Rapprocher l’école et l’entreprise avec obligation de stages en usine. Refus des propositions Parisot de déplafonner le temps légal de travail et refus des propositions Sarkozy d’inciter aux heures supplémentaires. Maintien et généralisation des 35 heures avec salaires décents. Renforcer les droits de formation sur la durée de la vie, surtout pour les PME. Augmenter le nombre d’inspecteur du travail, revoir le code du travail et le contenu des contrats. Donner les moyens de développer des entreprises de taille moyenne. Renforcer le poids des syndicats en rendant obligatoire l’adhésion à un syndicat représentatif idem principe des prudhommales.

 

Fiscalité : Réduire le taux de CSG pour les bas revenus. Supprimer la taxe télé.

 

Le taux de TVA est trop élevé et pénalise les ménages pauvres. Eviter les effets de seuil ou de plafonnement en matière fiscale : instituer un impôt réellement progressif. Dans les aides allouées aux ménages ; rendre plus transparent leur calcul aux regards des revenus et de la situation des ménages.

 

Habitat : Faire en sorte que la loi SRU soit réellement appliquée. Substitution du maire par le préfet et inéligibilité du maire en cas de non respect de la loi. Obligation, y compris dans les logements neufs de toutes catégories, d’avoir 20% de logements sociaux. Allonger la scolarité obligatoire de 16 à 18 ans, mais en proposant des formes d’enseignements spécifiques pour les enfants en fin de scolarité en mettant en place des parcours de réussite.

 

 

 

Verneuil-Sur-Seine : L’Education

 

 

 

Constats partagés au cours du débat : -Beaucoup de stagiaires en fin de 3ème font leurs stages d’entreprises en fonction de la proximité ou de leurs relations et non en fonction de leur projet professionnel. -La droite cherche à faire croire que les enseignants ne travaillent pas. -Les professeurs ne sont pas assez en relation avec le monde de l’entreprise. Manque de lien Entreprise/Ecole. -Les métiers manuels sont dévalorisés.

 

-Difficultés des relations parents enseignants vient de la méconnaissance des ces deux « univers ».

 

-Cesser de « saucissonner » l’enfant mais le concevoir comme un tout.

 

Causes de la situation actuelle : - Les critiques envers l’école sont sans doute liés au manque de définition de ses missions. -Tous les stages de 3ème sont au même moment. Cela limite les possibilités pour ceux qui ont une idée bien précise du stage qu’ils recherchent. -Mieux rémunérer les métiers manuels. -Difficulté pour aider les jeunes du collège tient en grande partie à la massification de l’enseignement. -Certaines filières BEP/CAP sont en dehors du monde du travail. Pas de débouchés. -Des enseignants peuvent être absent pendant plus d’une semaine sans être remplacés. -Trop d’élèves pas classe pour faire du travail personnalisé.

 

 Propositions : -Changer les mentalités de certains patrons d’entreprise qui considèrent leurs stagiaires comme de la main d’œuvre corvéable à merci. -Mieux rémunérer les stages dès le premier mois. -Les écoles doivent être responsables des stages de 3ème, aider les élèves à trouver leur stage. -Rendre l’Université plus proche des employeurs. L’entreprise doit trouver sa place dans l’Université. -Donner plus d’autonomie aux Universités pour qu’elles puissent adapter leurs programmes et soient ainsi plus réactives. -Ecole des parents pour aider les parents qui sont dépassés par leurs enfants. -Faire venir les parents dans les écoles en dehors des temps traditionnels (conseil de classe, problèmes avec l’enfant, etc…) mais plutôt dans des temps non conflictuels. Un « Café des parents ». -Redécouper la carte scolaire. -Créer dans les collèges et lycées des postes spécialement formés au monde l’entreprise, qui pourraient faciliter le passage entre ces deux mondes.

 

Organiser la suite du débat, localement : -Transmettre aux citoyens ayant participé à ce débat un compte rendu. -Utiliser les propositions et remarques de ces débats pour bâtir notre projet municipal. -Organiser un débat participatif de synthèse après le 11 février qui nous permettra d’articuler les propositions de Ségolène Royal et les propositions/remarques apparues dans notre débat. Distribution d’un tract mettant en avant cette articulation.

 

 

 

Magny-Les-Hameaux :Développement durable

 

 

 

Le développement durable participe à la croissance économique.

 

Le protocole de Kyoto a-t-il choisi les bons instruments de mesure, l'évolution en pourcentage des quantités de CO2 a-t-elle un sens ?

 

Mise en évidence du retard  technologique français d'application des normes du Développement Durable : - Construction et aménagement des bâtiments (HQE). - Développement des énergies renouvelables - requalification des zones industrielles (Tris des déchets produits- Mutualisation des transports- Respect des normes environnementales de construction)    .

 

Il existe des blocages au niveau de la recherche, des transports dus en partie au lobbying des industriels.

 

La saturation des transports routiers due à une politique qui les favorise, entraine diverses pollutions, une dégradation de la qualité de vie, et une consommation excessive d'énergies non renouvelables.

 

Fiscalité écologique, beaucoup de questions posées quant à son application :

 

Inquiétude d'un possible accroissement du rôle fiscal de l'état - Crainte d'une remise en cause du système paritaire si elle entraîne une baisse des prélèvements sociaux - Équité des prélèvements (prise en compte des revenus)

 

Quels sont les réponses ou les nouvelles idées qui permettent de répondre aux questions posées par le débat : 

 

Au sujet des transports : Développer les transports en communs (les Yvelines sont particulièrement en retard), la co-location de voitures comme en Allemagne. Utilisation des voies fluviales et maritimes(par ex. pour le matériel de construction). Création et utilisation de voies ferrées dédiées au fret.

 

Pour la construction : Utilisation de la géothermie et de l'énergie solaire. Formation de techniciens au développement durable concernant la construction et l'aménagement de bâtiments (entraîne la création d'emplois). Obligation de constructions HQE, mise aux normes du vieux parc immobilier.

 

Saturation des transports routiers : Rapprocher emploi et logement, producteur et acheteur (par ex. développer une agriculture diversifiée de proximité). Volonté politique de limiter l'extension des villes, dévoreuses d'énergie. Recréer des centres commerciaux locaux à taille humaine desservis par des pistes cyclables.

 

Quelles sont les recommandations  que vous pouvez proposer en complément des réponses formulées : 

 

Mettre l'accent et les moyens sur le développement de la recherche fondamentale et appliquée sur ces sujets afin de répondre aux enjeux présents et futurs.

 

La prospective d'un territoire pour en étudier les priorités doit-être réalisée avec la population. La concertation préalable permet d'éviter les blocages et de faire des choix démocratiques.

 

Exiger des groupes industriels d'intégrer au delà des performances économiques, des résultats sociaux et environnementaux.

 

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