Yvelines, Congrés fédéral du Parti socialiste

Publié le par Martine

Intervention de Florian Bohême, mandataire de la Moton E, prononcée devant les 160 délégués du Parti socialiste des Yvelines, lors du Congés fédéral qui se tenait samedi 8 novembre à Saint-Quentin-en-Yvelines


Mes Cher(e)s camarades,


Au nom de toute l'équipe, je voudrais remercier les militants qui ont nous fait confiance et nous ont placés en tête de cette consultation, importante pour notre parti. Je remercie aussi tous les militants qui se sont déplacés pour ce vote et font vivre la démocratie au sein du parti socialiste.

Nous n'avons pas le droit d'être faibles au moment où la France a besoin de nous. Dans ce département, nous nous devons d'être aux côtés des salariés de l'automobile, nous nous devons d'être aux côtés des enseignants, des citoyens sans-papiers, d'être aux côtés de toutes les personnes qui ont besoin de nous.

C'est ce message que nous ont adressé les militants par leur vote de jeudi dernier.

Mais pour combattre, il faut être rassemblés !

Maintenant, nous devons mettre en mouvement la cohésion et l'unité des socialistes, pour rassembler tous les talents qui existent au sein de notre parti.

Dans cette construction, il y aura de la place pour toutes et tous.

Dans les Yvelines, nous avons déjà commencé depuis longtemps ce rassemblement dès « L'Appel à faire gagner le Parti Socialiste » à l'initiative de F. Rebsamen, V.Peillon, Patrick Malivet et d'autres 1er secrétaires fédéraux.

Cet appel conviait à "une majorité large, unie, soudée par le ciment des convictions et du respect".

Il y a eu ensuite la constitution des motions, avec là aussi, une dynamique de rassemblement départemental, puisque les mandataires des contributions de François Hollande ou de Jean-Marc Ayrault ont fait le choix de nous rejoindre.

Le résultat de jeudi dernier dans notre fédération a entériné ces choix, et il nous revient maintenant la lourde responsabilité de poursuivre ce rassemblement.

Car il faut que le vote des militants soit respecté.

C'est d'ailleurs ce qui nous caractérise : notre volonté d'ouverture. Nous pensons que c'est par l'ouverture aux autres que l'on construit le meilleur. Si tout le monde peut exprimer son avis sur la marche à suivre, alors nous pourrons atteindre l'intérêt général le plus juste.

Alors oui, soyons capables de nous unir, soyons capables de porter l'espoir à gauche, de faire preuve de courage, d'impulser ce monde d'avance, tant attendu par les Français !

Car oui ou non, voulons-nous écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?

Oui ou non, notre parti va-t-il enfin bouger, être en mesure de changer radicalement notre société?

Oui ou non, une nouvelle génération va-t-elle pouvoir prendre ses responsabilités ?

Il faut oser un parti tellement uni, et où les militants sont tellement respectés, que lorsqu'ils désignent un ou une candidat-e, tous les autres font campagne pour la victoire. C'est possible, comme viennent de le montrer les forces qui se sont rangées autour de Barack Obama.

Il faut oser tout transformer pour mieux atteindre notre objectif. Quel est cet objectif ? Humaniser le monde. Agir pour que les valeurs humaines s'imposent toujours sur le cynisme financier. Un bout de changement ne suffira pas. Les tumultes actuels le prouvent.

Même si ces mots nous secouent, il faut les entendre. Alors secouons-nous. Ne retournons pas à la case départ. Choisissons l'avenir. Agissons pour demain.

Publié dans Paroles d'Yvelinois

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