Il faut stopper l'escalade de la violence

Ségolène Royal a appelé hier mardi (27/11) à une "mobilisation nationale toutes tendances politiques confondues" pour "passer des discours aux actes" sur les banlieues après les émeutes à Villiers-le-Bel (Val d'Oise).

"Il faut stopper cette escalade de la violence. Nous devons tous refuser, citoyens de France, que nos quartiers ressemblent aux quartiers des Etats-Unis où les tirs à balles réelles sont fréquents".

Ségolène Royal a appelé au rassemblement face à cet "enjeu dramatique". "J'appelle donc à une mobilisation nationale toutes tendances politiques confondues pour que la question de nos quartiers, de l'avenir des jeunes devienne une grande cause nationale. L'actualité en fait aujourd'hui un enjeu exceptionnellement dramatique et il est temps de passer aux actes".

Ségolène Royal a déploré que "pas grand-chose" n'ait été fait depuis deux ans pour les banlieues." Elle a condamné "l'escalade intolérable de la violence" depuis dimanche dans le Val d'Oise, demandant à l'Etat de "garantir partout en France la sécurité, l'ordre et la justice". Les jeunes qui s'en prennent aux bâtiments publics "se font du tort à eux-mêmes".

Photo : pendant la campagne, Ségolène Royal avait rencontré les membres de "Assez le feu", association née après les émeutes de 2005.

Comments

[CLEMENCEAU]

La situation dans les quartiers difficiles est le fruit d'une responsabilité  collective: 1°les industries de main d'oeuvre ont fait venir des populations d'origine étrangère dans les années 1960/1970, elles ont été logées dans des villes de banlieue généralement dirigées par la gauche seule force à construire du logement social.2° Certains politiciens ont cherché à instrumentaliser les électeurs en s'emparant du "problême émigré " et de celui des banlieues(Le Pen ,Chirac avec les odeurs et en 2002 sur la sécurité et Sarkozy avec le "Karcher" et la" racaille".3°A gauche, nous avons chercher à améliorer la sécurité par la police de proximité, par le soutien aux associations...Mais nous n'avons pas traité le problême au fond, des zones de non droit ont perduré , l'intégration se faisait mal, l'école n'était pas suffisamment aidées (il eut fallu déja dans les ZEP des classes de 10 à 15 élèves avec des enseignants mieux rémunérés, , plus nombreux), les jeunes récidivistes auraient dû être mieux punis et encadrés...etc4°La société toute entière a recherché surtout à se protéger, elle n'a pas voulu voir le problême autrement qu'en terme de sécurité  alors qu'il est le fruit de l'organisation de la société.S.Royal a raison: il faut une mobilisation de toutes les tendances politiques, de tous les citoyens, des solutions existent.Il ne faut plus en faire une affaire électorale car l'enjeu est énorme et important pour le pays,ne laissons pas gâcher des intelligences,des énergies, des forces qui n'ont que la rue pour tout horizon.."